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Bonheur ?

26 juin 2007

Un blog? Quelle idée. Certains connaissent

Un blog? Quelle idée. Certains connaissent l'adresse mais le snobent... D'autres lui sont secrètement fidèles et l'encouragent.

Armoire à blabla, rose superficiel, jolies tournures inutiles; à moi d'y relater d'infimes moments, me dévoilant -à peine. L'apparence avant tout... Que voulez vous, c'est ainsi. Pas de mensonge ni de faux semblant, néanmoins certaines omissions volontaires et peu d'états d'âme.

Alors pour que mon oeuvre soit appréciable, j'y ajoute tardivement les fondements. Un qui suis-je, une préface, une exposition... Une exhibition un peu plus vraie et plus profonde. Pas de paraître, moins de timidité... Plus de transparence. Me voilà, MOI.

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Je vis le calme et le paisible. Des jours tranquilles, pourquoi pas solitaires, valent mieux que le chaos des fêtes et des turbulences. Beaucoup ne comprennent pas: 18 ans, alcool, boîte de nuit, bétise d'adolescents? Pas vraiment. Je préfère un enchaînement de sorties reposantes, puis ma musique, mes films et mes bouquins. J'assume cette image raisonnable.

Je suis heureuse comme ça.

J'acquiers une discrétion suffisante pour marcher dans l'ombre, cachée par de plus grands (les fortes têtes ou les originaux). Simple, commode et ordinaire: pas de trame fluo ni de quelconque parrure pour moi merci. Mais rien ne m'empêche de faire mon chemin, paisiblement. Les insidieux verront alors dans cette absence d'affirmation un manque de personnalité... Je m'indigne! C'est que mon silence les a berné. Derrière cette réserve, cet air désenchanté peut être légèrement renfrogné, il y a ardente réflexion.

Tant de rouages d'ailleurs fusionnent et se confondent. Je me noie dans mes passions, sinon me détourne et me désintéresse. Excessive toujours, c'est moi.

Dans mon mutisme, je pense donc je suis.

Je rêve.

Les étoiles m'appellent... Alors que généralement, ces fantasmes d'enfants s'effacent avec l'arrivée du réalisme de l'âge ingrat, je persiste, moi, à admirer des idoles. Cannes, Hollywood, Paris, NYC, L.A... Je ne peux concevoir mon avenir dépourvu de cet air de luxe et de paillettes. J'ai tardivement compris que ma timidité ne me permettrait jamais d'accéder à ce joli univers, alors je me contente de tenter d'en atteindre les orbites. J'évoluerai un jour dans les alentours de cette sphère d'éllites, et je pourrai alors entrer subtilement dans les coulisses de ces éclats. California here we come.

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J'aime.

J'aime l'amour. J'aime le regarder et le sentir. J'aime l'idéaliser et le romancer. J'aime l'exagérer. J'aime le vivre. Et quoiqu'il en soit, j'aime toujours. ('Que de platitude et de minauderies' me diraient tous les khôlleurs...)

J'aime m'évader. Entre les lignes ou dans les images, j'aime entrevoir une vie idéale et inaccessible. Et j'aime souffrir ensuite le spleen baudelairien, quand je réalise soudain la froideur de la réalité.

J'aime la beauté. Cette pointe d'admiration mélée de convoitise. Et cette ambition naissante de devenir ce parfait.

J'aime Phèdre et Antigone: Frissons à la lecture de ces mots, frustrations aliénantes de ne pouvoir vivre cette intensité. "J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime/ Innocente à mes yeux, je m'approuve moi même/ Ni que du fol amour qui trouble ma raison/ Ma lâche complaisance ait nourri le poison."

Je redoute.

L'insignifiance, le dédain, l'oublis, le mépris, l'indifférence. Je m'efface et m'efface car me faire petite n'a pas d'importance. Pourtant disparaître, si.

Alors avis aux passants: vous ne m'écoutez jamais parce que je ne parle pas... Mais j'existe dans mon silence.

A présent trop dévoilée après cet excès de confidences... Je me rassure: A la lecture de ces révélations, les simples flâneurs se seront vite désintéressés -trop de transparences et trop de mots. Les plus courageux m'auront dénudée jusqu'à ces dernières lignes, mais ils sont ceux me connaissent le plus. Pas de surprise alors devant tant de psychologie.

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